18/09/2025

Engagé il y a deux ans, le projet sur la vidéoprotection vient de franchir de nouvelles étapes : le rejet d’une demande de subvention et la réalisation d’un premier diagnostic de lieux critiques à Saint-Pierre-d’Albigny.
Brigitte Mauraz - 24/08/2025


 La police municipale a été associée à l’étude sur la vidéoprotection.  Photo Le DL/B.M.

S’adapter à la topographie du centre-bourg et de ses hameaux entre les points hauts et les points bas.
Trouver une technologie efficace et pérenne. Réunir les financements pour lancer le déploiement de la vidéoprotection.
Engagé il y a deux ans avec le concours de la gendarmerie, le dossier de la vidéoprotection aux multiples ramifications techniques et législatives, vient de franchir une nouvelle étape.
Un budget multiplié par trois
« La première estimation s’élevait à 80 000 euros mais ce budget s’est avéré trop faible au vu de la topographie de la commune.
Qui plus est, la technologie n’était pas adaptée. Nous avons tiré parti de l’expérience négative vécue dans des communes avoisinantes.
Et finalement, nous avons opté pour la fibre optique. Mais ce choix se traduit par un budget multiplié par trois », constate Grégory Tisseur, conseiller délégué aux travaux.

Autre écueil et non des moindres : la demande de subvention déposée par la commune n’a pas été retenue pour 2025. Elle doit être renouvelée pour 2026.
Pour autant, l’étude du dossier se poursuit. « Nous avons travaillé sur la base statistique de la gendarmerie, avec des faits avérés depuis quatre à cinq ans.
Le groupe de travail est formé de la cellule de prévention technique et de la vidéoprotection de la gendarmerie, de la gendarmerie locale, de la police municipale et des élus.
Nous avons également rencontré des municipalités pour avoir des retours d’expériences », explique le conseiller délégué.
Un premier diagnostic a ainsi été réalisé. Sur cette base, des études plus fines et le montage du projet ont été confiés à un assistant à maîtrise d’ouvrage.
Au total, 20 points critiques ont été identifiés. Ils se situent dans le centre bourg (place de l’Europe, place de l’église), à la piscine et au stade, au lac de Carouge, au gymnase, aux abords des écoles et du collège.
La vidéoprotection équipera aussi les entrées et les sorties du bourg.
Au total, le projet porte sur la pose d’une trentaine de caméras. « La finalisation du dossier est programmée d’ici la fin de l’année avec en parallèle, des recherches de subventions », annonce Grégory Tisseur.
« Le projet de vidéoprotection n’a pas soulevé d’opposition au sein du conseil municipal. Il sera inscrit au prochain budget et réalisé au choix de la prochaine municipalité », conclut Michel Bouvier, maire.