02/11/2024

Une nouvelle fresque sur les murs de la commune

Des jeux d’enfants dans une cour de récréation, un chat paisiblement couché sur une pile de livres, un mur aux couleurs chatoyantes dans la grisaille de l’automne.
Le décor de la fresque peinte par l’artiste de street art Maëlle Schemick, sous le pseudonyme de Rack, est planté à l’école élémentaire des Frontailles.
Brigitte Mauraz - 04 oct. 2024
 


Accompagnés par Julien Cointy, le directeur des services (à droite), les élus et les artistes devant la fresque de l’école élémentaire Les Frontailles.  Photo Le DL/B.M.

« Après le mur de l’hôpital Dubettier en 2023, les fresques sont notre manière en tant qu’artistes de participer à la vie de la commune.
C’est un buffet canadien de la peinture. Chaque habitant apporte ce qu’il sait faire pour rendre la commune agréable.
Pour nous, c’est l’art avec pour ambition de changer le regard des passants sur les murs des bâtiments publics », explique l’artiste de street art Maëlle Schemick.
Elle a laissé libre cours à son imagination pour cette nouvelle fresque représentant une bibliothèque à ciel ouvert.
Les livres qu’elle apprécie sont posés sur la tranche, alignés les uns à côté des autres. Leçons de grammaire, de géographie ou de biologie sont autant d’invitations à la lecture, sans oublier les classiques, des Fables de La Fontaine à Jacques Prévert avec Le Cancre ou Jules Verne et son Île mystérieuse.
Quant au chat, il ronronne tranquillement sur une pile de livres et le dessin de sa silhouette suit le paysage de montagne qui se dessine en arrière-plan.

Malgré la pluie et le risque de voir la peinture acrylique collée à l’eau, Maëlle Schemick a réussi à réaliser la fresque en une semaine.
Repères et croquis en double exposition, comme un calque, ont jalonné les étapes de son œuvre.
« Pour qu’une fresque ait un impact, il faut que chaque objet soit à sa place et les portes du bâtiment ont été noyées dans la fresque.
Tout au long de mon travail, j’ai eu en direct des retours positifs de la part des passants, toutes générations confondues », poursuit l’artiste.
« Quelle est la longévité d’une fresque ? », demandait le maire Michel Bouvier. « La même qu’une façade. Sur le mur de l’école, la façade est protégée par une avancée de toit et le crépi permet une meilleure accroche de la peinture acrylique », répondait Maëlle Schemick.

À quelques encablures de la première fresque de l’école, une seconde se dessine sur le transformateur électrique.
Elle est l’œuvre de Lucas Loctin ou Smogue. « J’ai intégré le transformateur dans l’espace avec des reliefs aux couleurs jaune et bleu de la commune », concluait l’artiste.